• Carnets,  Textes

    Le Fou ~ Acrylique & Encre de Chine ~ Dans le train, Février 2018

    Févier 2018. Je prends le train, comme souvent.

    Je sors mes pinceaux, prépare mes carnets, m’apprête à noircir du papier pour oublier, me concentrer, comme on avale des kilomètres pour s’éloigner, se rapprocher, d’ailleurs c’est exactement ce que je fais. Comme souvent.

    Un peu plus loin un homme me demande s’il peut me regarder peindre, comme souvent aussi. Je réponds que oui bien sûr, comme toujours.

    Les paysages défilent et au fur et à mesure que mon encre se dilue sa langue se délie. Il parle. Me parle. Beaucoup. Trop même. Je tremble un peu et j’essaie de rester concentrée. Je l’écoute, en essayant de faire en sorte d’entendre ses mots mais qu’ils ne fassent que me traverser. J’avance avec le train et les mots défilent avec le paysage. Du moins c’est ce que j’essaie d’orchestrer.

    Sa mère. Sa mère l’empêchait de dessiner. Sa mère jetait ses dessins, les détruisait, lui interdisait de dessiner, le punissait s’il le faisait. Il est à la fois très nerveux mais il ne semble pas y avoir de colère dans son propos. Un couple pas très loin observe et écoute la scène, un peu atterrés. J’ai l’impression que nous ne sommes que tous les quatre dans le wagon. L’ambiance est à la fois pesante, inquiétante et apaisante. C’est assez indescriptible. Je ne me souviens que de la lumière (comme souvent) assez criarde ce jour là. Presque trop lumineuse. Peut être que sa mère était dans ce soleil d’hiver.

    Le train est arrivée en gare, je me suis empressée de ranger mes affaires et le monsieur m’a remerciée pour tout. C’était fou.

    J’ai d’ailleurs appelé ce dessin “Le Fou”, mais ça n’est en aucun cas une référence au monsieur. Plutôt à la situation. le fou comme on pourrait le dire avec un accent anglais, parce que ni les règles ni les langues ne seraient respectées. Le fou comme le lapin le mur le temps l’après.

    Le Fou ©PeggyAnnMourot
  • Atelier,  Carnets,  Encres de Chine

    Carnet de train #1

    Souvenirs. Janvier 2017. Premier dessin de carnet dans le train, lorsque j’ai entrepris de faire des trajets réguliers entre Montpellier et Marseille. L’encre de Chine qui bouge, le train qui bouge, tout qui bouge. Plus un test sur les nuances qu’un grand dessin mais la lumière est là et j’ai de l’affection pour lui.
    Le premier d’une longue série au final.

    Carnet 1 ©PeggyAnnMourot
    Carnet 1 ©PeggyAnnMourot
  • Carnets,  Textes

    Aquarelle & Encre de Chine dans le train.

    La fin prochaine de ses déplacements ferroviaires – du moins aussi fréquents – la soulageait bien sûr. Pour autant, elle avait pris conscience quelques semaines auparavant déjà que ces rendez-vous programmés avec ses carnets allaient lui manquer. Oh il existait moult alternatives, lieux différents, lumières nouvelles. Mais cela marquait néanmoins la fin d’une période dont elle prenait acte. À vrai dire, elle adorait ça, les changements de paramètres et les mises en danger. Elle considérait même que c’était une nécessité. Artistiquement parlant mais pas seulement. Et surtout, elle s’en amusait follement et y prenait grand plaisir.
    Aquarelle & Encre de Chine
    Dans le train ~ 17.07.2018
    (collection privée)
    ©PeggyAnnMourot
  • Carnets,  Encres de Chine,  Textes

    Sister’s Torment

    Encre de Chine & Encre Acrylique ~ Dans le train, Juin 2018

    Les dessins que je fais dans mes carnets sont parfois des ébauches de peintures que je souhaite réaliser ultérieurement mais que je ne peux faire à l’instant, parce que dans le train comme ici, ou ailleurs. Comme une esquisse, une prise de note pour plus tard. Aux pinceaux. Ici, une ébauche de ce qui deviendra probablement “Le tourment des soeurs”.
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